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L'art du pied... le blog !

12 novembre 2021

Des sources à Briare : La Loire à pied, saison 2

Prologue

 

Du jeudi 26 août au vendredi 17 septembre 2021, j'ai – enfin – parcouru les 500 kilomètres que descend chaque gouttelette du fleuve Loire pour atteindre la bonne ville de Briare. J'avais accompli, voilà maintenant des années (2013 !) la remontée de l'embouchure jusqu'à cette même localité, célèbre pour son pont-canal très spectaculaire.

 

AmiEs lectrices et lecteurs de ce blog, vous disposez donc maintenant de l'intégralité du « déroulé » de ma pérégrination au bord de la Loire, en deux épisodes. Le second, vous y êtes... Pour le premier, cliquer ICI.

 

20210830 MGdJ

 

Presque par hasard, les conditions du voyage au bord de la Loire « du haut » ont été très similaires à celles du chemin le long de la Loire « du bas ». Distance et durée presque identiques, même sac à dos auquel j'ai accroché la même tente... Comme en 2013, j'ai eu recours aux campings pour y faire étape, à ceci près que cette année j'ai également dormi plusieurs fois dans des gîtes d'étape.

Par contre, cette fois j'ai du assumer une bonne semaine d'efforts plus intenses : les premiers jours, sur des chemins plus montagneux, ont tiré dur sur le physique, rompu les articulations, broyé les orteils au fond des chaussures, mis à rude épreuve des muscles peu accoutumés à une telle densité de montées et de descentes aussi raides...

Ensuite, peu à peu, la vallée s'est élargie, le cours du fleuve s'est apaisé, et mon périple s'est terminé au bord d'une Loire en majesté, dont le cours s'étale au gré des bancs de sables et des rives bien vertes, accueillantes pour le héron cendré, pour le grand cormoran et pour le marcheur heureux.

Alors, le 17 septembre à 19h30, passant le fameux pont-canal de Briare, j'ai pu me dire que j'en avais fini de mon entreprise de parcourir la Loire à pied, de la source à l'embouchure, à moins que ne soit le contraire !

 

Premier jour : le Mont-Gerbier-de-Jonc. Le jour des sources.

Altitude : 1414m (sommet à 1551m)

Les sources de la Loire...

Après l'avoir lu sur tous les guides, j'ai pu vérifier que le Mont-Gerbier-de-Jonc est bel et bien inaccessible au moyen des transports en commun. J'ai pu également éprouver l'efficacité de l'auto-stop sur les toutes petites routes qui permettent d'y accéder. Aussi, je suis arrivé très tôt, ce qui m'a permis à la fois de me renseigner sur les sources de la Loire et de boire une limonade en terrasse, au soleil...

La source de la Loire est multiple. Trois d'entre elle sont célèbres et figurent sur les cartes postales et dépliants touristiques : la source géographique – celle qui apparaissait dans les manuels de géographie – la source authentique – celle qui a été labellisée par le Touring club de France, et la source véritable – celle qui figure sur les cartes IGN... Pour en savoir plus, je suis allé me renseigner à l'accueil de « La maison de site. Mont Gerbier de Jonc ».

L'explication qui m'a été donnée, c'est que sous le mont Gerbier de Jonc se trouve une nappe phréatique qui alimente une multitudes de petites sources – une vingtaine au bas mot, dont seules trois sont devenues célèbres - qui se regroupent rapidement en modestes ruisseaux pour finir par former la Loire, dont la première manifestation officielle est visible sous le premier pont affublé d'une pancarte « La Loire », deux kilomètres en amont de Sainte-Eulalie.

 Les 8 premiers jours de ce voyage ont pour cadre les GR©3, GR©302 et GRP qui longent, peu ou prou, la Loire dans la première partie de son cours. Le marcheur peut donc s'appuyer sur le Topoguide de la FFR « Sources et gorges de la Loire. La Loire sauvage à pied » et tirer profit des informations qui s'y trouvent. Cependant, comme mon projet est de marcher au plus près du fleuve, je m'en émancipe régulièrement, et ce dès le premier jour !.

 

MtGdJJ

 

Jeudi 26 août 2021 : Mont-Gerbier-de-Jonc – Sainte-Eulalie : 6 km

Altitude : 1230m

 Le parcours du jour : Très court parcours au plus près du cours naissant de la Loire ; Il faut trouver le sentier balisé en bleu, dit « des sources de la Loire » carrément distinct des GR© et de leur balisage, en s'éloignant du site vers l'ouest, peu après les toilettes sèches. Là, il plonge à gauche, et suit l'un des ruisseaux qui vont constituer la Loire ! Sous-bois, fond de cuvette, bord de prairie, bas-côté de la route, puis chemin, nous amènent au Pont de la Loire, à l'entrée de Sainte-Eulalie. Là, on a vraiment la Loire ! .

La ville étape : Sainte-Eulalie... Un peu fantomatique, semble déserte en cette fin de mois d'août ; toutes commodités, mais... ; une boulangerie (fermée), un bureau de poste (fermé), office de tourisme (fermé), un accueil randonneur (fermé).Heureusement Vival et la boucherie sont ouverts. Par contre, impossible de retirer de l'argent... sauf à acheter pour plus de 10€ au Vival.,

Le camping municipal : 6€ ; équipements sommaires mais il y a tout le nécessaire, même des tables de pique-nique et un fil à linge. Par contre il y règne un froid humide car l'ombre envahit rapidement le site.

 

Semaine 1 : Sainte-Eulalie – Biesse : 172 kilomètres

 

Vendredi 27 août 2021 : Sainte-Eulalie – Le Lac d'Issarlès : 25 km

Altitude : 1001m

 Le parcours du jour : Compliqué de suivre la Loire. Seule la route le permet (direction plein sud)... mais je m'en écarte en suivant un GR, juste après le pont sur la Loire, qui contourne les collines (à l'est – très beau chemin de crête), puis la retrouve, via les rives de La Padelle, et une petite route au travers des bois, aux abords de Rieutord (là où la Loire ripe plein ouest). Environ 800m après la sortie du village (désert !) petite route à droite vers La Palisse, qui amène au barrage du même nom sur la Loire (qui, ici, vire plein nord !). Puis, D116 sur plusieurs kilomètres jusqu'à Le Lac d'Issarlès via le col de Gage (qui monte très dur en plein soleil, pfff …).

La ville étape : Le Lac d'Issarlès... Eh oui, c'est le nom de la ville. On y trouve de tout... sauf de l'argent. J'y mangerai le soir dans une guinguette (partout ailleurs tout est cher) qui s'appelle Aux délices du lac, terrasse au soleil et accueil très sympa (panini frites)

Le camping municipal : 11 € ; équipements sommaires, mais le nécessaire; accueil peu sympa ; rien pour les randonneurs.. Par contre, c'est juste au bord du lac et on peut se baigner !

 

Issarles

 

Samedi 28 août 2021 : Le Lac d'Issarlès - Goudet : 23 km

Altitude : 804m

Le parcours du jour : Toujours compliqué de suivre la Loire, mais par contre je retrouve le chemin du Topo-guide (GR©3/GR©302, Sources et gorges de la Loire). Très dure journée au cours de laquelle alternent des montées et des descentes très raides sur des chemins souvent pleins de pierres. Fatales pour les articulations en descente et pour le souffle et les muscles en montée ! Récompense, un paysage magnifique, et plusieurs kilomètres au plus près de la Loire aux abord de Arlempdes (superbe promontoire rocheux au creux d'un méandre).

La ville étape : Goudet... On y trouve... rien ! Toujours pas d'argent ! Un camping, que je vous recommande... d'éviter (12€ mais on ne prend pas les chèques et pas de carte à moins de 15€ - cherchez l'erreur!). Et un...

...gîte d'étape Le Pipet 20€ ; sympa et très correct (chambre seul, grande cuisine opérationnelle). Un seul défaut, un prix demandé de 20€ pour 13€ annoncé sur le site (un vieux site, dit le propriétaire). J'y croise mes premiers randonneurs. (0610845227)

 

Dimanche 29 août 2021 : Goudet – Le-Puy-en-Velay : 26 km

Altitude Aiguilhe (camping) : 609m – Le Puy en Velay 744m

Le parcours du jour : Je suis le GR©3 – rive droite... mais à Saint-Martin-de-Fugères, en ce matin froid et venteux, je décide de marcher vite et je suis la route D37 jusqu'à Chadron, où je découvre un bar inconnu du topo-guide, sympa et accueillant, Ô berges sauvages. (NB ; il fait aussi gîte d'étape et resto, Une bonne adresse !). . GR jusqu'à Le-Puy-en-Velay. Nombreux marcheurs liés aux chemins de Compostelle.

La ville étape : Le Puy en Velay. On y trouve de tout (même de l'argent!)... sauf qu'on est dimanche et que tout est fermé ! Par contre, belle déambulation, le soir, dans les rues pavées de cette très jolie ville...

Le camping (Aiguilhe) – groupe Aquadis : 8€ ; tarif randonneur ; accueil super sympa, équipement parfait – salle avec micro-onde, frigo, zone de tentes pour randonneurs et cyclistes, tables de pique-nique, fil à linge abrité... Une bonne adresse ! Et par chance, un camion pizza au coin de la rue (ben oui, on est dimanche!!!)

NB : il y a aussi des gîtes, mais il faut réserver ; pour y avoir passé la tête, et y avoir été très bien reçu, bien que complet, je crois pouvoir recommander l'Accueil Saint-François.(0471059886)

 

puy-en-vellay

 

Lundi 30 août 2021 : Le-Puy-en-Velay – Vorey : 23 km

Altitude : 540m

Le parcours du jour : Sur les conseils de marcheurs rencontrés à l'ombre dans le tunnel sous la rocade, je prends la route D103, le seul moyen de longer la Loire, m'ont-ils dit. Pas de problème, insistent-ils, il y a une bande cyclable ! Et c'est vrai, malgré 5 kilomètres de sortie de ville, je finis par marcher au plus près du fleuve, rive droite, jusqu'à Lavoûte-sur-Loire. Il y a peu de circulation. Après Lavoûte, je passe rive gauche, mais c'est moins convaincant, car la Loire est plus lointaine. Mais j'arrive vite à Vorey.

La ville étape : Vorey... On y trouve... de tout, même de l'argent ! Mais comme on est lundi, il faut sortir de la ville (500m) pour aller à la superette. NB : lundi après midi (et mercredi, vendredi, samedi matin), médiathèque ouverte ; accès internet (sur un ordi!) possible en se présentant ! Super accueil.

Le gîte d'étape communal : 10€ ; une petite maison parfaite pour se reposer, faire à manger, prendre une bonne douche... Une très bonne adresse ! Attention : il faut appeler avant pour se faire ouvrir le gîte, soit à la mairie (0471034039), soit au 06 qui figure sur une petite pancarte dans le village.

 

Mardi 31 août 2021 : Vorey – Confolent : 29 km

Altitude : 464m

Le parcours du jour : GR©3 jusqu'à Le Chambon (rive gauche), puis D103 (rive droite) jusqu'à Chamallières où je retrouve le GR©3 jusqu'à Retournaguet. Puis Retournac (toutes courses possibles), GR©3(rive gauche) jusqu'à Bransac (très beau chemin, en surplomb de la Loire puis par les crêtes) puis au croisement de la D461 je replonge à droite par la route jusqu'à la Loire à Confolent.

La ville étape : Confolent... On y trouve... rien... Un hôtel cher, plus de gîte ni de camping. Heureusement, Le Séquoia, accueil de groupe, me fait une petite place dans un cabanon à prix d'ami. Mais Confolent, c'est la ville (!) aux deux ponts : un étonnant pont suspendu qui tremble même quand on le passe à pied, que survole un viaduc autoroutier très aérien !

Le gîte d'étape Séquioa : 20€ ; cabanon avec 2 lits, draps fournis, super confortable, salle d'eau, bouilloire, salon de jardin (mais il fait froid tôt...). Accueil très sympa. (Le Sequoia 0638019011)

 

Mercredi 1 septembre 2021 : Confolent - Aurec-sur-Loire : 23 km

Altitude : 440m

Le parcours du jour : La liaison Confolent GR©3 est très peu balisée, mais bon, c'est tout droit au travers de la forêt, en corniche direction nord-nord-ouest... On finit par s'y retrouver ! A Pirolles, j'évite d'allonger l'étape en renonçant au GR et je descend vers Bas-en-Basset par des chemins qui sont très faciles à trouver d'après la carte du topoguide. Bas-en-Basset, jour de marché (on trouve de tout sauf du pain, ce qui fait râler la moitié du marché!). Café en terrasse au soleil : on me demande la pass sanitaire pour la première fois depuis mon départ ! GR©3 (rive gauche) jusqu'à Aurec, via les étangs de Bas-en-Basset. Très beau chemin, notamment final époustouflant par des passerelles fichées dans la falaise qui surplombent le fleuve ! Une merveille...

La ville étape : Aurec-sur-Loire... Rive droite (passerelle piéton étonnante... ça bouge...) Jolie ville ancienne. On y trouve... de tout, même de l'argent ! Mais comme souvent, tout est fermé ! On est pourtant pas lundi ! Superette minable. Par contre, Office de Tourisme incontournable. Jeune femme intarissable sur la Haute Loire, la Loire, fleuve comme département ! J'y trouve les infos qui vont me servir jusqu'à la retenue de Villerest.

Le camping municipal : 6,50€ ; pas trop d'équipements spécifiques pour randonneur, mais une guinguette où l'on peut manger (et parler avec les campeurs et les tenanciers). Emplacement en terrasse avec vue magnifique sur la Loire et soleil le matin !

 

aurec

 

Jeudi 2 septembre 2021 : Aurec-sur-Loire – Biesse : 17 km

Altitude : 716m (altitude du plan d'eau : 426m)

Le parcours du jour : Au départ du camping, le GR3 longe la Loire, puis on accède au village par une étonnante passerelle suspendue sur laquelle il vaut mieux ne croiser personne... Ensuite, l'on marche 3 kilomètres au bord de la Loire (rive droite), au contact direct du fleuve dont le cours semble s'élargir et devenir presque immobile : c'est que l'on aborde la grande retenue d'eau du barrage de Grangent. A l'auberge du barrage, le GR s'écarte et monte vers Cornillon (c'est raide, mais le château et la chapelle valent la grimpette et la vue également !). Au hameau Le Pertuset, je passe le pont : retour rive gauche pour un sentier de liaison (hyper raide, très mal balisé) qui s'attrape à la Mûre, derrière un ancien hôtel coincé entre la D3 et la D108. Tout en haut on croise le GRP qui mène à Biesse, où se trouve mon gîte du jour.

La ville étape : Biesse. C'est un tout petit village, où le dispositif central est le gîte d'étape-gîte de groupe – camping de monsieur Barbier (qui n'est pas là, heureusement il y a Gisèle qui bine ses plates-bandes devant chez elle).

Le gîte : 16€ ; tout pour la cuisine, mais on est un peu perdu car c'est très grand, fait pour plus de 30 personnes (et bien entendu je suis seul). L'hôte finit par passer une tête le matin, et me raconte l'histoire du village, du gîte... Un homme sympa et très intéressant. Comme il est très occupé, il vaut mieux téléphoner la veille ! (Barbier, Biesse, 0477523233)

 

Semaine 2 : Biesse - Montceaux-l'Etoile : 142 kilomètres

 

Vendredi 3 septembre 2021 : Biesse – Andrézieux : 18km

Altitude : 360m

Le parcours du jour : De Biesse, je coupe le fromage pour aller directement à Chambles (donjon féodal, d'en haut vue sur la retenue d'eau de Grangent). Puis château d'Essalois (du moins café au bar qui lui fait face, le château est fermé). Je rate la descente rapide vers le barrage (+ 5 km !) puis retrouve l'accès au barrage malgré des travaux et une déviation piéton dangereuse (je manque m'y rompre le cou et en finir là de mon voyage). ATTENTION, Aussitôt après la traversée du barrage (rive droite), escalier à gauche vers l'ancienne voie ferrée, proche de la Loire, qui conduit très vite au hameau Asnières où l'on attrape le chemin bord de Loire jusqu'à Saint-Just. Traverser le pont, poursuivre rive gauche, en bord de Loire (GR liaison), puis repasser rive droite par le pont autoroutier. Petite route vers le haut et à gauche, rue directe vers la gare puis le centre ville d'Andrézieux.

La ville étape : Andrézieux. A fuir... Je me rends compte rapidement que c'est un plan foireux... Je cherche de l'info, rien, pas d 'hébergement, pas de camping, ni d'office de tourisme, personne ne connaît les chemins, je décide de fuir ! Je prends un bus L15 (bus départementaux, tarif unique 2€) jusqu'à Feurs...

La ville étape est donc Feurs, et là, on trouve tout (commerces, supermarchés, restos, et même la fête foraine !), y compris un Office de Tourisme ami avec celui de Aurec, et là toutes les infos sur les chemins bord de Loire de Andrézieux à Balbigny, et la véloroute !

Le camping municipal de Feurs : 7€ ; camping ordinaire, sanitaires corrects, pas d'équipement randonneurs, mais on me prête une table et un fauteuil de camping pour mon installation. Sympa.

 

Andrézieux marque pour moi la fin du parcours balisé sur les GR. En effet, le GR©3 continue plus à l'ouest, loin de la Loire... alors que je veux en rester proche. Je dois donc trouver des ressources locales. Andrézieux sent le plan pourri, disais-je, alors je m'en éloigne et m'installe pour 4 jours à Feurs, décidé à « rayonner » en bord de Loire sur les chemins locaux.

 

Feurs

 

Samedi 4 septembre 2021 : Andrézieux (Veauche) - Montrond-les-bains : 12km

Altitude : 352m

Le parcours du jour : Bus de Feurs à Veauche (pas le courage de retourner à Andrézieux) et retour par le sentier local balisé en bord de Loire (rive droite) sur environ 12km jusqu'à Montrond-les-Bains (attention, le sentier balisé s'écarte de la Loire assez loin avant le village, c'est à cause d'un affluent, La Coise, infranchissable malgré les apparences!). Retour à Feurs en bus...

La ville étape : Feurs

Le camping municipal de Feurs : 7€

 

Montrond

 

Dimanche 5 septembre 2021 : Montrond-les-bains – Feurs : 14km

Altitude : 345m

Le parcours du jour : Stop jusqu'à Montrond. Retour par le sentier local balisé en bord de Loire sur environ 14km jusqu'à Feurs. NB, le chemin attrape la rive gauche par l'ancien viaduc chemin de fer situé au pied du château (super restaurant du château). Attention, à un moment le chemin s'écarte de la Loire (sinon on finit dans une mer d'orties, aïe ouille, ça pique !), pour y revenir au niveau de l'Ecopole du Forez par de petites routes agréables.

La ville étape : Feurs

Le camping municipal de Feurs : 7€

 

Lundi 6 septembre 2021 : Feurs - Balbigny : 12km

Altitude : 334m

Le parcours du jour : Marche express, 12km jusqu'à Balbigny, par la véloroute qui démarre au coin du camping (en fait la D107). Petite route sans grand intérêt, j'aurais du continuer par le sentier local balisé en bord de Loire... Retour à Feurs en stop.

La ville étape : Feurs

Le camping municipal de Feurs : 7€

 

Ces quatre jours au camping de Feurs m'ont permis de me reposer et de prendre des forces pour continuer (indispensable après l'incident de Grangent). C'est le genre de petit « bricolage » que je m'autorise parfois afin de préserver mon projet global. En plus, cela m'a permis de profiter pleinement des sentiers bord de Loire sans mon sac à dos (et quelquefois, vu l'état de certains de ces chemins, cela valait mieux).

Cependant, pour assurer la continuité de mon périple, j'aurais sans doute pu compter sur les infos de l'OT de Saint-Rambert (mais je n'y suis pas passé !)... Il semble qu'il y ait également un camping à Saint-Rambert – Devarrewaere Marcelle, Rte de Jaraison, 42170 Saint-Just-Saint-Rambert ; (0477523357) à vérifier), et il y en a plusieurs à et autour de Balbigny...

 

Mardi 7 septembre 2021 : Balbigny - Cordelle 22km

Altitude : 473m (altitude du plan d'eau : 280m)

Le parcours du jour : Un dernier trajet en bus pour rejoindre Balbigny... Là, j'attrape la véloroute qui me conduit, par le bord de Loire, via la D56, au lieu dit « La digue ». On monte vers Pinay, un chemin à gauche évite le village et l'on arrive directement à l'étonnant et très intéressant village de Saint-Jodard... Une petite épicerie « Chez Julia » (ouf, je manquais de pain) ; Julia renonce à fermer tant que des cyclistes, un piéton (moi), puis d'autres cyclistes, ont besoin de ravitaillement... La petite route redescend vers le Château de la Roche (superbe point de vue !). Une heure plus tard, alors que Cordelle est encore à 5km, le Camping de Mars (groupe Flower)

La ville étape : Cordelle... je n'irai pas, c'est loin et en dehors de la route... Par contre, il y a tout au...

...Camping de Mars : 8 € ; forfait randonneur ; en arrivant, je suis invité à m’asseoir, Céline me sert un grand verre d'eau ! Rare !!! Equipements superbes, mais rien de spécial pour les randonneurs (tables de pique-nique hors emplacements) Piscine délicieuse ! Cafette en terrasse (Brasserie le soir) vue sur la retenue d'eau de Villerest.... accès au plan d'eau en 10' (chemin très raide) Une bonne adresse !

 

roanne

 

Mercredi 8 septembre 2021 : Cordelle – Pouilly-sous-Charlieu : 35km

Altitude : 251m

Le parcours du jour : Au départ du camping de Mars, pas d'autre choix que la route... mais au bout de quelques kilomètres, j'atteins le belvédère qui fait face à Villerest. (route de Magneux, derrière l'Hôtel le Domanial). Là on attrape le sentier qui longe le petit train (2,5km en terrasse au dessus de la retenue de Villerest). On descend jusqu'au barrage que l'on traverse. Aussitôt, chemin à droite vers le halage qui, malheureusement, devient une route (sûrement un raccourci et les gens roulent comme des fous!). Entrée de Roanne (ça vient assez vite), voie cyclable qui termine en chemin sur la levée jusqu'au centre – superbe arrivée sur la ville. Accueil sympa à l'Office de Tourisme (et au « Petit pois », marchande de fruits super agréable, le litre d'eau pétillante fraîche à 1€).

Je prends le halage du canal à la sortie du port : j'en ai pour 15 kilomètres ! C'est long ! Trop long... J'arrive à Briennon à 20h, sans avoir profité du paysage... Fatigué, je fais du stop pour aller au camping à 3km, au village de Pouilly-sous-Charlieu.

La ville étape : Pouilly... On y trouve de tout, mais c'est fermé quand j'arrive, mais ouvert quand je repars le lendemain heureusement...

...le camping municipal... est génial ! : 7€ ; équipements parfaits pour les randonneurs.. Une salle avec cuisine, frigo, micro onde bouilloire, et aussi (surtout!) une mini guinguette pour se restaurer (plat unique, 7€). Une très bonne adresse ! Quand on arrive à 20h, ça fait plaisir !

 

Pouilly sous Charlieu

 

Jeudi 9 septembre 2021 : Pouilly-sous-Charlieu – Montceaux-l'Etoile : 29 km

Altitude : 270m (altitude du canal : 239m)

Le parcours du jour : bord du canal rive gauche. Vers midi, traversée de la Loire pour un café à Iguérande (curieuse terrasse planquée à l'arrière de ce qui semble un tabac). Puis voie verte rive droite... Sauf que elle est barrée entre St Martin du Lac et Marcigny, merci pour les km de route sous la pluie !. Voie verte, on marche vite... jusqu'à Montceaux-l'Etoile (attention, ne pas tourner trop tôt, attendre le parking des marais, sinon galère). Monter au village... tout au bout du bout du bout, la tour, et la ferme de la tour.

La ville étape : Montceaux... Il n'y a aucun commerce... mais un...

...camping à la ferme : 6 € ; équipements sommaires, mais le nécessaire ; accueil très sympa ; rien pour les randonneurs... mais on me prête une table et un fauteuil de jardin. Et le lendemain matin, café offert, longue discussion avec les propriétaires qui adorent la Bretagne...

 

Semaine 3 : Montceaux-l'Etoile – Cosne-sur-Loire : 191 kilomètres

 

Vendredi 10 septembre 2021 : Montceaux-l'Etoile – Digoin : 22km

Altitude : 222m (230)

Le parcours du jour : Il faut tout redescendre (sous la pluie) jusqu'au canal via Vindecy. Marche sur le halage, rive droite, sous la pluie... Attention, à l'écluse des Beugnets ilfaut passer rive gauche et suivre la route (D167) pour passer sous l'autoroute, car le halage est iterrompu. Aussitôt après suivre chemin à droite qui ramène au halage. Au croisement Canal latéral/canal de Roanne, peu importe la rive, on arrive rapidement à Digoin.

La ville étape : Digoin. Office de tourisme sympa où l'on cherche sincèrement à m'aider... mais c'est difficile car frontière des départements (Saône et Loire, Allier) et régions. Pour le reste, il y a un peu de tout, mais la seule supérette est très chère...

Le camping municipal : 13€ ; le record, le plus cher... camping ordinaire, sanitaires corrects, mais une salle pour les randonneurs (qui sera utile pour plier car la pluie persiste).

 

Digoin

 

Samedi 11 septembre 2021 : Digoin - Dompierre-sur-Besbre : 27km

Altitude : 207m

Le parcours du jour : dès la sortie du camping, un pont sur la D779 permet d'aller vers le canal sans repasser par la ville, et en bonus, au bout de 200m on trouve une boulangerie avec sandwiches etc. (il m'en fallait une absolument !). Halage rive droite jusqu'à Coulanges, où il n'y a rien. Pause à Pierrefite-sur-Loire : à ne pas rater ! Là, il y a tout, même un gîte d'étape ! Epicerie bar sympa (Le Bistrot Une bonne adresse !), juste en face de l'église affichant la devise « Liberté, Egalité Fraternité ». Au bar, ils vous raconteront ! Plus loin, à Diou, on marche près de la Loire, mais ça ne dure pas. Je continue le halage jusqu'à l'écluse où démarre à gauche, un petit canal vers Dompierre-sur-Besbre à 3km.

La ville étape : Dompierre. Gros village, nombreux commerces dont un Super U au centre, restos, presse, etc...

Le camping municipal : 7€ ; accueil très sympa, équipements corrects, mais rien pour les randonneurs ; je vais manger dans les gradins du stade, tout proche.

 

Dimanche 12 septembre 2021 : Dompierre-sur-Besbre - Gannay : 28km

Altitude : 193m

Le parcours du jour : A la sortie de Dompierre-sur-Besbre, après la poste, une petite route à droite (D236) me ramène au halage, en une dizaine de kilomètres très tranquilles. Café tardif à Beaulon (à la boulangerie, on me sort une table au soleil !). A la sortie du village, petite route à gauche vers Port Beaulon, grande aire de camping cars (on doit pouvoir y camper) avec toilettes et point d'eau. Marche rapide vers Gannay-sur-Loire. Au port (Les Vanneaux) il y a aussi des campings car, un bar, on me suggère de camper là... mais j'ai en vue le Camping du Domaine du Bourg au village.

La ville étape : Gannay-sur-Loire. Petit village, où plus rien ne semble ouvert...

Le camping, Domaine du Bourg, (4 Chem. des Terriens, 03230 Gannay-sur-Loire ; 0664866589) fait gîte également : 18€ ; je me laisse tenter ; j'ai un appartement pour moi seul, très bien équipé, confortable. Accueil très sympa. Piscine. 20' du pont sur la Loire (promenade du soir). Une très bonne adresse !

 

Lundi 13 septembre 2021 : Gannay – Décize : 26km (en fait, 16km)

Altitude : 183m

Le parcours du jour : Etape sans histoires, le long du canal latéral. Comme c'est trop court (au risque d'une étape suivante trop longue), je bricole : je marche jusqu'à Avril et revient à Décize en stop.

La ville étape : Décize. Petite ville réputée... Il y a tout, je suis là un peu pour ça... mais on est lundi et tout est fermé (y compris la superette, fermée pour inventaire). Je dois au boulanger de la rive droite de pouvoir faire quelques courses

Le camping (groupe Aquadis) : 8€ ; accueil sympa, équipements corrects, salle avec cuisine et préau pour les randonneurs (pratique pour plier sous la pluie le lendemain matin)

 

Mardi 14 septembre 2021 : Décize – Nevers : 27km (en fait, 37km)

Altitude : 167m

Le parcours du jour : Etape sans histoires, mais longue. Je rejoins en stop Avril, rive droite du canal latéral. A Fleury, une guinguette pas encore ouverte, mais à 30m, dans le village, une boulangerie me sert un café... Près de Nevers, un canal de jonction ramène vers le port, derrière lequel se cachent la Loire et le camping !

La ville étape : Nevers. Bien entendu, bien équipée . Beau centre ancien (palais ducal). Grandes terrasses animées et rues piétonnes, grand parc... Beau pont sur la Loire, auquel s'appuie le camping. Plage très belle, mais il y a un tel courant que l'on ne s'en approche pas.

Le camping (groupe Aquadis) : 8€ ; équipements corrects, salle avec cuisine (mais qui n'ouvre qu'à 9h !) et auvent mais pas étanche (alors que grosse pluie)

 

Nevers

 

Mercredi 15 septembre 2021 : Nevers – La-Charité-sur-Loire : 26km

Altitude : 153m

Le parcours du jour : Etape « efficace ». Je ne retourne pas sur la halage, qui contourne la ville par le sud, mais emprunte de petites routes, route de Vermuche, puis route de Chaulgnes, puis D8 à gauche vers Pougues-les-eaux, puis D907 - qui n'est autre que l'ancienne nationale 7 de la chanson - vers et jusque « La Marche ». Mythologie de la RN7 et de la bagnole années 60 intacte ! (ne pas rater, à Tronsanges, resto « Chez Mimi », la mémoire de la belle époque). A La-Marche, chemin bord de Loire jusqu'à La-Charité-sur-Loire.

La ville étape : La-Charité-sur-Loire. On y trouve de tout, y compris superette (Spar en ville, Aldi près de la gare), même un Office de Tourisme dans le centre ancien (très beau!), et un gîte communal (impossible d'accès, fallait réserver, cause COVID). Et aussi un...

... gîte privé, (Làô Refuge Gîte d'étape saisonnier +33681271697 12 bis Rue Charles Chevalier) près de la poste : 10€ ; super accueil ; super équipé, cuisine, salle commune, préau, et plein de gens sympas ! Une très bonne adresse !

 

Jeudi 16 septembre 2021 : La-Charité-sur-Loire – Cosne-sur-Loire : 35km

Altitude : 138m

Le parcours du jour : A La-Charité-sur-Loire, on repasse rive gauche par le pont, l'île, le pont, et l'on attrape aussitôt à droite la véloroute : La Lore à Vélo dans toute sa splendeur ! Superbe chemin jusqu'à St-Satur (au pied de Sancerre) pour un pique-nique sur un banc au bord de la Loire ! A la sortie du village, après le port, on suit le canal jusqu'à Bannay. A la fin du village, à l'écluse, chemin en levée qui conduit à la D955. A droite, on suit la route jusqu'à l'entrée du pont de Cosne : rue à droite vers le camping.

La ville étape : Cosne. Je suis trop tard pour en profiter, mais c'est une ville rue... RN7 oblige !

Le camping, groupe Aquadis : 8€ ; super accueil, grande salle avec micro-onde, frigo (et même baby-foot!).

 

LaLoire

 

Dernier jour : Le Pont Canal de Briare.

 

Vendredi 16septembre 2021 : Cosne-sur-Loire – Briare : 35km

Altitude : 122m

Une journée particulière ! Marche plutôt lente, longues discussions sur la levée (rive gauche) avec un couple de cyclistes, passage à la ferme pour acheter du fromage... comme une flânerie en (presque) bord de Loire. On bute sur l'enclos de la centrale nucléaire de Belleville ! Au village de Belleville, on retrouve le canal (et quelques commerces fermés, heureusement un resto me fait un sandwich). Marche comme dans un rêve jusqu'à Châtillon-sur-Loire ! Là, le site de l'écluse de Mantelot vaut qu'on y passe un peu de temps pour tout comprendre ! Final par le halage du canal, pour terminer sur le Pont-canal de Briare ! Fin du voyage !

La ville étape : Briare. On y trouve de tout (même une pizza le soir, en allant vers la gare), boulangeries, épiceries ouvertes tard, restos, etc.!

Le camping municipal : 11€ ; un peu cher, mais sympa, bien équipé (préau, mobilhome accueil rando, piscine...

 

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 Epilogue

 

Le retour à Rennes devait être un truc sympa, en suivant la Loire... Ce fut un peu raté, surtout à cause de la pluie, et se résuma à un autocar jusqu'à Orléans, suivi d'un train jusqu'à Tours. Un bus pour Savonnières. Nuit au camping, soirée au resto, L'auberge du pont, une très bonne adresse ! Et tentative de départ en stop, là encore sous la pluie, à Villandry, pour finir à la gare de Tours : train à15h, 3h plus tard, le dimanche 19 septembre 2021, Rennes !

 

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19 mars 2020

Camino de Levante a Santiago

 

 

 

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Voilà de quoi rêver un peu : le déroulé des 7 semaines de voyage à pied de Valencia à Muxia, via Santiago de Compostella... Je suis parti de Valencia le 26 août, je suis arrivé à Santiago le 6 octobre, et à Muxia le 11 octobre 2019.

De quoi s'aérer à la fin du confinement !

 

 

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Semaine 1 : Valencia – Chinchilla de Montearragon. 206 km (29,4 km/j)

 

 

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Valencia – Algemessi : 38 km

Albergue comunal (gratuit) – prendre la clé au musée ou se rendre à la Policia Local (ayuntamiento)

Credencial possible au musée.

Cuisine équipée, courses possibles en ville (plusieurs supermarchés). Wifi

 

Parcours sortie de Valencia ; étape beaucoup trop longue (en plus on se perd!) ; passer pas le centre de Sillas, sinon c'est foutu ! Pour raccourcir l'étape, on peut prendre un bus jusqu'à Sillas, sinon on peut partager l'étape en s'arrêtant à Almussafes (hôtel possible)

 

Algemessi – Xativa : 30 km

Pas d'albergue ; mais bonne adresse Casa rural Xativa ; 25 € mais très bien ; cuisine très bien équipée ; le nécessaire pour petit déjeuner. Wifi

 

Xativa – Moixent : 28 km

Albergue communal donativo ; clé à la Policia local, au pied de l'immeuble (sortie du centre) Chambre dans immeuble services sociaux – frigo, micro ondes ; courses possibles en ville très proche.

 

Moixent - La Font de la Higuera : 18 km

Bel Albergue communal ; gratuit ; clé à la mairie ; micro onde, frigo ; pas d'équipement cuisine.

 

La Font de la Higuera – Almansa : 27 km

Couvent des sœurs. Chambre avec douche, pas de possibilité de cuisine ; 7 €

Almansa est une ville bien équipée pour restaurants nombreux et supermarché idem.

 

Almansa – Higueruella : 38 km

Albergue communal, gratuit ; frigo, micro onde, pas d'ustensiles de cuisine ; clé à l'hôtel, où l'on peut aussi manger ; courses possibles mais pas le samedi après midi ni le dimanche.

 

Etape très longue, que l'on peut redécouper en passant par Alpera (ce qui donne 2x 25 km)

 

Higueruella – Chinchilla de Montearragon : 27 km

Pas d'albergue ; hôtel à 20 €, restauration possible au bar (à toute heure) Wifi

Ne pas monter tout de suite au village médiéval, les hôtels sont au bord de la route. Quand vous êtes installé, c'est beau, là-haut…

 

 

 

Semaine 2 : Chinchilla de Montearragon - La Villa de don Fabrique. 171Km (24,4 km/j)

 

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Chinchilla de Montearragon – Albacete : 16 km

Etape moche, plate. Balisage incertain, mais on s'oriente à vue vers la ville… Logé chez une amie. Pas d'albergue.

 

Albacete - La Gineta : 20 km

Albergue gratuit dans les vestiaires du terrain des sports attenant à la guardia civil, en sortie de ville ; clé sur la porte ! Supermarchés en ville (avant d'aller à l'albergue). Pas de cuisine possible

 

La Gineta – La Roda : 20 km

Albergue donativo (4€) dans l'infirmerie de l'ancienne Plaza de toros !

La clé auprès d'Antonio (attention, albergue à l'entrée de la ville, inutile d'aller à la Policia local qui ne fait que donner le numéro d'Antonio…) Supermarchés en ville, nombreux bars et restaurants.

 

La Roda – San Clemente : 34 km

Albergue municipal ; clé à l'office de tourisme ou Policia Local. Pas de possibilité de cuisine, mais tout en ville (attention, c'est fermé l'après midi jusque tard). Credencial possible à l'OT. (2€)

 

San Clemente – Las Pedroneras : 23 km

Sur le chemin, pause à l'ombre au pied d'un superbe château en ruines, au milieu de la campagne de La Mancha, dans un ancien village, Santiago de la Torre.

Bureau de la Policia Local à l'entrée de la ville, au premier rond point. On y donne les coordonnées de l'homme (francophone) qui gère el albergue parroquial. Superbe ancien couvent de sœurs dans lequel on bénéficie d''une chambre particulière. Un peu cher (15 €) mais très chouette. Grand salon, possibilité de cuisiner, y compris avec des ingrédients trouvés dans la cuisine. Courses possibles tout près.

 

Las Pedroneras – El Toboso : 31 km

Très beau village, rénové à l'excès, ou le « souvenir » de la dulcinea est célébré pour le plus grand profit de celles et ceux qui ont quelque chose à vendre. Déceptions, pas de moulins (!), et surtout pas d'albergue... Je termine à l'hôtel « El Quijote » : chambre (de basse qualité) à bas prix (15 €). Très agréables bars pour passer la soirée et pour le petit dj., sur le trottoir d'en face !

 

El Toboso – La Villa de don Fabrique : 27 km

Super étape. Pause à Quintanar de la orden (Terrasse au pied de l'église, ambiance chaleureuse, super chocolate con parro, sorte de churro allongé). A la sortie, voie verte qui propulse jusqu'à la Villa de Don Fabrique.

Il existe un albergue parroquial, mais voilà, c'est dimanche... Personne à la cure. Juan m'a repéré, et me « recrute » pour la Casa Rural del rincon... Etape inoubliable, incontournable : 20 € pour une chambre somptueuse, assortie d'une bière à l'arrivée et d'un petit déj plantureux, sans compter la conversation et quelques menues provisions pour l'étape.

 

 

 

Semaine 3 : La Villa de don Fabrique – San martin de Valdeiglesia : 160 km (22,9 km/j) (176,5 km)

 

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La Villa de don Fabrique – Tembleque : 29 km

Tembleque,village étrange qui affiche de superbes moulins manchegos en son entrée. Comme une ville fantôme, ambiance désert des tartares : de superbes monuments, en particulier la plaza mayor, une merveille, mais personne dans les rues,bars fermés, casas rurales complètes (on peine à le croire, mais pourtant...). Seul recours, le grand hôtel, chambre immense et confortable (charme du « moderne espagnol » des années Franco) pour 25 €...

 

Tembleque – Mora : 25 km

Etape frileuse... et sans relief. Encore pas d'albergue à Mora. On me renseigne dans le superbe ayuntamiento. Ce soir, ce sera « Hostal », bizarrement « fermé » « ouvert »... mais c'est quand même 18 € pour une chambre bien modeste (mais avec la télé!)

 

Mora - Toledo : 23 km (39,5)

Il doit y avoir moyen de faire plus court que les 39,5km de l'étape annoncée... pour ma part, j'ai contourné l'obstacle des derniers kilomètres encombrés des quatre-voies et autres axes routiers en prenant le bus à Nambroca (bus stop à la sortie du village) pour terminer l'étape (8km en bus au lieu des 16 annoncés à pied !). A noter, un café à Almonacid, dans le bar d'une ancienne gloire du football dont les exploits couvrent les murs.

 

Toledo : repos. deux nuits à la Hospederia offerte par la famille pour mon anniversaire ! (sinon,superbe auberge de jeunesse en plein centre (Los pasquales) Journée de visites !

Musée « El Greco », à voir...

 

Toledo – Torrijos : 33 km

Sortie difficile et longue de Toledo... En fait, il faut suivre les fléchages auto en direction de la route 403 et au dernier rond point on retrouve le balisage Compostelle...

Arrivée sur Torrijos, longue et difficile (journée de pluie...). Contact avec la Policia Local pour obtenir la clé de l'albergue, tout proche. Maison de ville, chambres séparées, cuisine sans matériel... Courses très faciles, plusieurs magasins en ville.

 

Torrijos – Escalona : 23 km

Etre à Maqueda avant 11h permet la dégustation de Churros con chocolate inoubliables à la sortie du village !

Clé de l'albergue auprès la Policia Local via l'office de tourisme (face à face au bord de la falaise)

Albergue en sortie de ville, grande pièce avec des lits assez nombreux mais sans équipement (juste une douche). Courses possibles (2 ou 3 supermercados en ville) Place avec arcades, bars sympas.

 

Escalona – San Martin de Valdeiglesia : 27km

Très beau chemin montagneux. Impressionnantes traces d'incendie. Zones de chemins dévastés.

Pas d'albergue ! Hostal el Pilar. 20 €. Petit déj. possible au bar.

 

 

 

 

Semaine 4 : San-Martin de Valdeiglesia – Zamora : 217 km (30,1 km/j)

 

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San Martin de Valdeiglesia – San Bartolome de Pinares : 32 km

Paysages magnifiques : pinède et lande méditerranéenne jusqu'à El Tiemblo, par le GR 10, puis magnifique descente vers le rio Alberche que l'on passe par les ponts médiévaux de la ruta real ! Remontée rude au soleil vers Cebreros.

Montée très modérée vers le col, puis long chemin de lande montagneuse.

Au village Albergue gratuit (grande salle à l'étage avec 6 places) : un numéro sur la porte : el alcalde qui vous accueille en personne. Internet municipal (très bonne connexion à l'albergue)

Joli village, courses possibles (très modestes cependant). Un bar existe, fermé le mardi.

 

San Bartolome de Pinares – Cardenosa : 34 km (en vrai GOTARRENDURA 44km)

Montée jusqu'au col El Boqueron (!), 1315m d'altitude.

Avila. Belle ville, mais je la sens pas, alors je repars, pour arriver à 18h à Cardenosas, désert, sans hébergement possible. Auto jusqu'à Gotarrendura, à 10km. Là, albergue. (numéro chez la voisine de la mairie !) Superbe albergue. Donativo

 

Cardenosa (Gottarrendura) – Arevalo : 27 km

Pas de déj. Rien au premier village, au deuxième un bar sans rien à manger au troisième (El Bohodon), une épicerie. Après Tinosillo magnifique chemin dans la pinède puis route idem.

Policia local : oui il y a un albergue : magnifique maison plein centre ! Cuisine, courses possibles (commerces autour de la place centrale)

 

Arevalo – La Medina del Campo : 34 km

Café tostadas à Ataquines, le milieu du chemin ! Ensuite, beau chemin de llano, beau village San Vicente.

La Medina. OT très sympa, albergue Carmelitas chambre, douche, salon avec frigo mais pas de cuisine (10 €). (attention, magasins fermés le jeudi!)

 

La Medina del Campo – Siete Iglesias de Trabancos : 25 km

Etape courte, bonne halte à Nava del Rey, petite ville sympa et animée.

Siete iglesias : la patronne du bar m'installe à l'étage de l'ayuntamiento (3 €). Bars, mais courses très limitées à la tienda.

 

Siete Iglesias de Trabancos – Toro : 31 km

A noter, bodegas à Villafranca. Puis petite route et chemin au bord du Duero. Montée sur Toro après le pont de pierre, ouf ! (on doit pouvoir trouver un chemin qui monte tout droit, sinon long détour).

Pas d'albergue, pension (20 €) en plein centre, dans la rue principale. Courses possibles, petit déj à la pension mais négocier l'heure de départ le soir !

 

Toro – Zamora : 34 km

Ensuite étape rapide au bord du Duero, mais sans le voir. Le midi, Villalazàn. Ensuite route puis un vague chemin jusqu'à Villaralbo, jamais loin du rio, près d'un canal d'irrigation, et ceci jusqu'à Zamora.

Bel Albergue, où je négocie deux nuits. Belle cuisine, déjeuner collectif. Donativo.

C'est là que l'on rejoint la Via de la Plata, il y a donc plus de monde...

 

 

 

Semaine 5 : Zamora – Lubian : 187 km (26,7 km/j)

 

 

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Zamora : repos

 

Zamora – Riego : 33 km

Etape sans histoire. Café + empanadilla délicieuse à Montamarta.

Albergue donativo à Riego (3 €). Au bar on peut négocier un truc à manger (Salade + tomate + poulet + pomme + vin = 9€) !

 

Riego – Tabara : 30 km

Après quelques km, super desayuno à la cafet de l'aire. Pause au pont de quinto.

Albergue au bout du village de Tabara. 14 places, donativo, avec hospitalero (repas et déj « communautaire). En ville, WIFI au bar, courses possibles à Corviran.

 

Tabara – Calzadilla de Tera : 34 km

Statue de Santiago à Santa-Marta.

Albergue municipal à Calzadilla. Porte ouverte, s'installer au premier étage . Donativo. Courses possibles (sommaires). Pas de cuisine, mais corde à linge et tables pique nique en bas.

 

Calzadilla de Tera - Mombuey : 25

Etape intéressante. Marche au bord du canal d'irrigation, puis montée vers l'embalse par la garrigue, c'est beau et ça sent bon. Ensuite magnifique chemin bord d'embalse paysage style déhesa. Au village Villar de Farfon, clocher mur où monter, vue sur embalse, et albergue privé où boire un café donativo. L'hospitalero est un Sud Africain évangéliste.

A Mombuey , albergue (donativo) de suite en arrivant. Courses en ville : le sello dans un magasin, puis Corviran (tenu par une famille charmante)

 

Mombuey – La Puebla de Sanabria : 32 km

Belle étape, beaux paysages, rencontre matinale de biches et cerfs (dont un grand mâle aux bois fournis), passage de nombreux villages déserts mais déjà galegos. Cafe con tostadas a Asturianos.

Albergue « usine » mais confortable (12 €) à La Puebla. Courses possibles.

 

La Puebla de Sanabria – Lubian : 33 km

Journée difficile, froid le matin, route l'aprèm après le cafe tostadas de Requejo. Montée par route, puis encore route jusqu'au bout après le second café, merci le chantier de l'AVE...

L'albergue (3 €), grand, équipé d'une cuisine, se trouve a la punta del pueblo. Bars mais pas de courses possibles.

 

 

 

Semaine 6 : Lubian – Santiago de Compostella : 218 km (30,1 km/j)

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Lubian – A Gudina : 25

Belle étape : Descente vers l'ermita, puis beau chemin jusqu'au col, 1272m, descente vers Vilavella, cafe con tostadas au bar « On Cafe ». Ensuite, superbe chemin au travers de la Galiza rural, bois, prairies, hameaux,villages, belle montée dans les landes.

A Gudiña, village sinistre (depuis le début, vallées dévastées, hâchées, malmenées par les infrastructures espagnoles, autoroute + nationale, double voie ferrée (dont AVE), pylones THT, éoliennes... Où passer le camino dans ces conditions?) mais bel albergue, tout neuf (6 € comme partout en Galiza). Courses possibles, mais au bar « O pelegrino », on trouve largement son bonheur (il ouvre à 6h pour le desayuno)…

 

A Gudina – Laza : 35

Route tranquille dans la brume puis sous la pluie. Nous passons les Vendas, puis la route devient chemin, route à nouveau et enfin chemin dans la descente de Campobeceros.

Café au bar puis montée au soleil vers le joli village de Campa. Après une descente, point d'apoyo de As eltas, pour arriver à Laza vers 17h30. Clé de l'albergue (6 €) à la protection civile sur le côté de la mairie.

 

Laza – Xunqueria de Ambia : 33

Pause à A Albergueria. Bar où on accroche une coquille avec son nom. Ensuite, étape facile jusqu'à Vilar. Moche traversée du llano puis retour aux beaux villages avec Bodadola, sa guinguette sympa et sa fontaine à l'insigne phalangiste. Belle traversée pour finir des landes du coin.

Albergue superbe (6 €). En ville, courses possibles. Encore des traces franquistes, celles sur l'église sont estompées mais pas « Plaza Franco » !

 

Xunqueria de Ambia – Ourense : 23

Etape intégrale bitume, galère assurée, courte heureusement. Route, petit café quand même, polygone indus, entrée interminable sur la ville. Albergue superbe mais vide... (6E) Long tour en ville, rues piétonnes sympas mais magasins ringards. OT pour internet.

 

Ourense – Castro Dozo : 35 (+ 4) km

Plus de 40 km (cause erreur – ne pas quitter la grande route à droite en direction de Dozo église). Drôle d'albergue municipal avec des prestations (repas, massages, 6 €), courses au Corviran, un sous-sol du bar.

 

Castro Dozo – Bandeiras : 33 km

Etape facile. Beaux chemins droits, beaux ponts, en fait plus court que la route qui serpente. Cafe con tostadas à Laxe, pause à Sillenas et au final superbe albergue (6 €) à Bandeiras mais déjà bien dégradé. Même pas un frigo. Courses au Dia, bière au bar avec WIFI.

 

Bandeiras – Santiago de Compostella : 34 km

Eh bien voilà, c'en est fini du « Camino a Santiago de Levante ». 6 Semaines exactement, entre 11 et 1200 km... Passage éclair à l'Obradorio, puis OT : adresse de 2 albergues privados (les publics sont trop loin de la ville). Je vais à Mundoalbergue. Pour 15 € je vais dormir dans la chambre de secours ! Resto super, juste à côté, la Taberna Galega, à recommander !

Petit déj (3  €) très tôt le matin pour aller chercher la Compostella (seule chance de ne pas y passer la journée)

 

 

 

Semaine 7 : Santiago de Compostella – Muxia : 121 km (24,2 km/j sur 5 jours) 

 

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Santiago de Compostella – Negreira : 21 km

Journée dense. Départ 14h ! Marche difficile vers Negreira : 'albergue Lua, hospitalero frances de Vendée ! (12 €). Bière en ville 1,60, courses aisées.

 

Negreira – Olveiroa : 33 km

Déception ! Ils ont tout dévasté ! Industrialisation de l'agriculture + marchandisation du camino... Le seul truc qui n'a pas changé, l'albergue (6 €). Mini tienda au bar. Ne pas rater les Horreos

 

Olveiroa – Corcubion : 23 km

Etape magnifique ! Montée jusqu'à l'albergue (Odosco?) où desayuno délicieuses avec bon café. Puis bifurc de l'Hospital et beaux chemins dans la lande et les bois.

Sommet face à la mer et au cabo Fisterra. A la côte, passage rapide de Cee et de Corcubion, j'aurais mieux fait de prendre mon temps, ça ouvre à 16h ! Albergue « à l'ancienne », avec cena à 20h y desayuno à 8h ! (donativo).

 

Corcubion – Fisterra : 12 km

La voilà la plus courte étape! 12 km ! En réalité moins de 9, les autres seront faits ce soir pour la posta del sol. Première partie par la route, puis beau chemin, longue plage de Langosteira, arrivé midi, cafe con tostadas. Albergue (attention, risque d'affluence, 6 €)

OT, pour Fisterrana (le certificat disant qu'on est arrivé là!)

Le soir, au cap pour voir la puesta del sol... ambiance très calme, silencieuse même.

 

Fisterra – Muxia : 29 km

Belle étape, tranquille, bien rythmée, la dernière ! Petites routes, beaux chemins, village à mi-chemin. Plusieurs « haltes » dans les hameaux pour le repos du pèlerin. Hé bergé chez dezs amis. Mais il y a un albergue très moderne. (6 €, Galiza oblige)

 

Muxia Santiago (Bus tôt le matin)

14 février 2019

2019 : le salon de la randonnée !

C'est décidé, j'y retourne !

Salon de la Randonnée Nature & évasion

Le Salon Randonnée Nature & Evasion organisé par l'association Les Randofolies est né de quelques passionnés du voyage et des loisirs. Chaque édition est marquée par des échanges fructueux, des conférences, des films documentaires et de voyageurs, des essais de matériels de loisir, des concours divers, des animations et quelques nouveautés.

https://www.lesrandofolies.com

 

Vous m'y trouverez ! (emplacement D24)

 

On pourra papoter, voyager ensemble, rêver un peu...

 

Je compte sur vous !

 

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16 janvier 2019

Dédicace... A quoi ça sert ?

26 janvier, Cultura, Langueux...

Je serai là, prêt à vous dire un mot... ou a dédicacer NordKapp...

 

 

 

Mais les dédicaces, à quoi ça sert ?

Bien sûr, ça me permet, à moi, de vendre quelques livres...

Bien sûr, ça vous permet, à vous, de me faire une petite visite (un ptit bisou si vous me connaissez, un ptit bagou si vous voulez savoir qui je suis et ce que je fais là...)... Banal, tout ça...

Comment dire autrement ?

Partons, peut être, de l'effet que me fait une dédicace... Généralement, je passe la journée à parler avec des personnes qui en ont envie, qui achètent ou pas le livre, mais qui veulent poser des questions, et le plus souvent, me faire parler de moi, et me parler d'elles...

Ainsi, ces conversations me renvoient à mes voyages, me convient à les décrire avec précision, à les évoquer avec passion, et la journée avançant, mon enthousiasme va grandissant, l'émotion peut m'envahir... Mais aussi - souvent - mes interlocuteurs se racontent également, c'est alors moi l'invité de leur intimité, et parfois l'émotion n'est pas moins grande...

Alors, les client.es d'une librairie, qui passent au milieu des rayons, jettent un oeil, osent, n'osent pas, mais si, osent malgré tout... approcher et entamer la conversation, sont pour moi comme les automobilistes pour le stoppeur, ou les libraires pour l'auteur qui cherche à placer ses livres, une perspective aléatoire, incertaine, précaire, mais tellement gourmande, excitante, gratifiante, la promesse d'un moment partagé, d'un échange qui fait vibrer la fibre, qui éclaire cette journée, laissant en bouche le goût d'une friandise en réserve, le souvenir du voyage passé, l'idée du périple à venir...

...l'envie du périple à venir...

30 novembre 2018

Tonnerre de BREST !

Vraiment du Tonnerre, la présentation, rédigée par le libraire, de mon passage à l'Espace Culturel de BREST... Je vous la transmets sans y changer une virgule !
 
SIGNATURE
ESPACE CULTUREL LECLERC PORTE DE GOUESNOU
 
VINCENT GIBELIN
SAMEDI 8 DECEMBRE 10H30-18H30
"NORDKAPP"
Vincent Gibelin est un marcheur. Attention, pas un marcheur comme il est à la mode d'être un marcheur, tendance politique. Non, un vrai marcheur, avec ses vrais jambes, ses vrais pieds, son corps réel. Il avait d'abord marché à l'ouest, embrassant de ses pas toute la Bretagne. Cela avait donné un livre, L'art du pied. Puis il avait marché au sud pour une vuelta hivernale sur les chemins de l'Espagne, et cela avait donné un autre livre : No Hay Camino. A l'occasion de sa marche vers le Cap Nord, il nous donne aujourd'hui ce NORDKAPP. 5000 kilomètres, six mois pour précéder l'hiver, toujours à pieds d'homme et non avec des pieds virtuels maintenant qu'on virtualise même l'humain. Une conquête ? Oui, celle de l'auteur par les contrées septentrionales de la Scandinavie. Et celle de tous les amateurs de beaux récits de voyage bien racontés. A-t-il rencontré le Père Noël ? Vous le saurez en venant à sa rencontre...

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21 novembre 2018

NORDKAPP

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C'est son nom... J'en ai parlé ,dans mon dernier message, j'en ai même cité un long passage... mais je me rends compte que je ne vous l'ai même pas présenté !

Edité en mars 2017, il s'agit du récit de mon voyage (à pied, bien entendu) jusqu'au Cap Nord, la pointe (soi-disant*) la plus au nord de l'Europe (soi-disant*) continentale.

Il est en vente dans toutes les bonnes librairies de Bretagne ainsi que dans quelques librairies normandes et parisiennes...

Son actualité immédiate ? Je suis invité à l'anniversaire de la FNAC de Saint-Brieuc, le samedi 24 novembre 2018. Vous m'y trouverez le matin à partir de 10h...

7 novembre 2018

Arto Paasilinna est décédé le 15 octobre dernier.

Arto Paasilinna est décédé le 15 octobre dernier. Il est l'auteur d'un grand nombre de romans dont la plupart sont traduits en français. Le plus connu est sans doute Le lièvre de vatanen... Mais il y a aussi Le cantique de l'apocalypse joyeuse , Le meunier hurlant, etc. 

Je suis bien triste de ne plus pouvoir espérer le rencontrer un jour, mais attention, c'est un farceur, méfiez-vous : si vous croisez un jour un ours bizarre, un vieillard goguenard, une fantastique empoisonneuse, un homme heureux, ou un ange gardien déjanté, soyez prêt.e à tout ! Avec Arto, cela en vaut la peine !

J'ai voulu lui rendre hommage, la semaine passée, en lui dédiant le texte de Victor Hugo, un autre ami de voyage... Cette semaine, je baisse en gamme : les lignes qui suivent sont issues de mon dernier livre, Nordkapp (septembre 2017), et disent un mot de Arto, vu depuis les chemins de la très accueillante - et fantasque - Finlande !  

 

« F comme fantasque.

Raatama s'offre en village. Les maisons y sont groupées au flanc d'un coteau, à l'aplomb d'un large virage à gauche qui l'enserre. A droite, la station-service-restaurant-S-Market. Premier signe, aujourd'hui, de présence humaine : l'heure d'un petit café est ici l'heure à laquelle on le trouve. Je dépose mon sac dans le sas "services" de la supérette. Un couloir, à droite, conduit au bar. Face à moi, rivé derrière sa caisse, un colosse en blouse blanche. Peut-on boire un café ? C'est fermé, mais viens par là, on va voir. C'est fermé, mais la cafetière n'est pas vide, alors on peut avoir un café. Combien, le café ? C'est fermé, alors le café est gratuit. A cet instant précis, mon interlocuteur qui explose de joie, me file de grandes tapes dans le dos et se répète à plusieurs reprises. Il ne s'en remet pas. Mes courses deviennent un formidable moment de fraternité. Alors, je pense à Arto. Dès le premier soir, j'avais bien trouvé un peu décalé le gérant de l'hôtel. Chez Pasi et Eija, nous avons parlé de lui : Arto Paasilinna. Pasi disait "Arto", comme pour un membre de la famille. J'ai alors compris qu'il ne serait pas mon invité dans ce chapitre, mais que bien au contraire, mon périple finlandais se ferait sur ses terres, à ses conditions, au milieu de ses personnages. Et chaque jour, j'ai appris à les reconnaître, au hasard des situations et des rencontres. Même en Norvège !

Ainsi du chauffeur de car, croisé au milieu de la bourrasque de neige, sur la route du plateau, qui stoppa son véhicule au milieu de la chaussée, sans se préoccuper d'un hypothétique passage, pour parler de mon voyage, de la marche, du nord, de la neige… Ainsi de la maison des bois, du sauna au bord du lac, de ces femmes hermétiques à l'anglais, la bibliothèque pleine de grands romans du siècle, notamment d'auteurs français, héritage de leur mère, leur aisance à m'accueillir, leur aplomb et leur générosité. La conversation via la tablette, l'arrivée nocturne des cousins… Ainsi du village qui n'en était pas un - où je logeai au sous-sol – qui devait me livrer lui-même, au matin, son explication : station touristique d'hiver, gîtes touristiques, hôtels et centres de vacances vides en ce mois de septembre finissant… Ainsi de cet homme fermé, bourru, un brin hostile, mais qui tint quand même à me renseigner, sans un mot hormis le suomi, accroché à la laisse de ses deux chiens agressifs, m'indiquant toutes les maisons du village, où je serais accueilli, c'est sûr... toutes sauf la sienne, pourtant la plus proche… Ainsi, plus loin, de ce chef d'équipe de prospecteurs finlandais, cherchant du cuivre en Norvège, qui me dirait, au petit-déjeuner, en tenue de chantier, l'histoire de la Finlande, de ses guerres, des rouges et des blancs, de Lénine, "le seul qui ait jamais fait quelque chose pour ce pays" ! Je saurai, maintenant, lisant les ouvrages de Arto Paasilina, répondre à la question : où va-t-il chercher tout ça ? Il lui suffit de regarder vivre autour de lui, ce peuple drôle, fantasque, plein d'énergie, humble et tellement généreux ! »

31 octobre 2018

Pour Arto...

Demain, dès l’aube…

Victor Hugo

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.

J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

 

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

 

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,

Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

 

10 février 2015

Salon de la randonnée

Cette année encore, je serai présent au salon de la randonnée.

J'y tiendrai un stand, avec No Hay Camino et L'art du pied...

 

Mais surtout, je suis invité à y tenir conférence sur le thème :

 

http://www.lesrandofolies.com/http://salonran.cluster003.ovh.net/wp-content/uploads/2015/01/affiche_2015-31.jpg

 

 

GR34

 

 

 

Alors, ne ratez pas,

vendredi 6 mars - 16h30,

on parle de la Bretagne,

du littoral, de la marche,

en un mot de

L'art du pied !

 

 

 

11 août 2014

Vers le Nord...

Cela fait bien longtemps que je n´ai pas fait de nouvel article...

CherEs amiEs de L´art du pied et de No Hay Camino, il va vous falloir attendre encore un peu dans la mesure oú je suis très occupé à marcher chaque jour en direction du Cap Nord... Mais vous avez deviné, je suis en Suède !

Dès mon retour, je m´occupe des blogs, promis !

 

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  • "L'art du pied... le blog !" s'émancipe de L'art du pied (le livre). Il devient le lien avec mon activité de marcheur - mes voyages - avec ma qualité d'écriveur - mes textes, publiés ou inédits - avec l'actualité de L'art du pied et de No Hay Camino...
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